Fort de Barchon 2007

La 8ième édition du parcours spéléo.

Voilà plus d'un mois que mon Regard de février est ouvert à la page 10 et exposé près de mon tiroir de rangement.
Cette feuille traite de la 8ième édition du parcours spéléo au Fort de Barchon qui se déroule les 30,31 mars et 1ier avril 2007.

Finalement c'est le vendredi que je contacte Stéphane pour lui demander de m'accompagner à cette activité du lendemain..
Ca marche pour lui ; on se retrouvera début d'après-midi sur place.

En pénétrant dans le fort, je me souviens y être déjà venu, à un concours de Tir-Police, il y a deux ans.
Je constate qu'il y a déjà pas mal de monde sur place. Certains s'équipent, d'autres passent au bar, des couples mangent dans leur mobilhome, des spéléos sont suspendus à gauche, à droite et même au milieu.
Je sens déjà que ça va me plaire.

Salutations avec Stéphane, verre de bienvenue, inscription payée et c'est parti, le colson au casque.

Nous débutons par le parcours A (comme Aérien).
Une cheminée oblique en PVC amène au dessus d'un haut mur.
S'en suit une traversée sur poutre (poteau électrique), une double corde, des tonneaux suspendus et une série de vires entrecoupées par des cordes pendules.

Nous passons ensuite au pont indien, aux rampes fort écartées, suivi du chariot sur lequel nous nous plaçons à deux, franchissons le pont de singe (petite formalité) et descendons en rappel sur la corde munie d'une déviation en plein milieu du fossé.

Cette fois, ça y est, on est chaud !

Nous passons au parcours C (comme Couché).
Nous entrons dans le fort, suivons quelques couloirs et descendons un escalier métallique.
Nous suivons le fléchage. Nous débouchons sur des puits.
Remontée et accès au laminoir par une étroiture.

Nous parcourons une série de couloirs souvent étroits et débouchons dans des salles ou des puits.
Nous nous contortionnons parfois dans les jonctions. Un ramping me fera penser à la Galerie des Sables dans le Rupt du Puits, tant la hauteur du laminoir est juste.

A la fin du parcours, nous nous retrouvons sous l'escalier du couloir central.

Nous découvrons au fil du parcours les vestiges de ce fort et notamment une tourelle de tir et une ancienne chambre de soldats.

Et maintenant, le parcours B (comme Bonne condition physique).
Voilà 2 bonnes heures que nous nous traînons dans ce dédale, mais les occasions d'utiliser notre matériel spéléo restent rares.
Avec ce parcours, nous en aurons pour notre envie.

Nous débutons par une étroiture à même un mur extérieur, entrons dans un méandre pour ressortir dans une salle. Nous nous déplaçons longuement dans un long couloir de prise d'air (14-18) où être petit est un avantage incontestable. Ce couloir longe le mur d'enceinte, est parfois mal en point et débouche finalement dans une prairie.

A cet endroit, nous faisons le point et suivons le fléchage qui nous mène à une tour d'air qui se situe déjà à une bonne distance de là.

Il s'en suit une volée de montées de corde, de fractio, de parapluies, de mains courantes.
Nous montons et descendons autour de la partie supérieure de la tour pour finalement se retrouver à l'intérieur.
Nous descendons l'escalier pour nous retrouver au niveau bas, derrière la porte d'entrée.
Nous empruntons un long couloir qui débouche en cul de sac ou plutôt sur un escalier avec porte fermée. Nous passons sous l'escalier, franchissons l'étroiture, usons de stratégie pour ne pas nous mouiller dans la grosse vasque, monter en oppo et rejoindre la suite du couloir souterrain qui nous anmène au fort.
Nous aboutissons à l'escalier métallique qui nous permet de sortir du parcours.

Nous n'avons pas fait les trois autres parcours, faute de temps :

D (comme Divers)

E (comme Etroiture)

F (comme Froid).

Ce dernier parcours consiste à emprunter une " rivière ", à plonger dans une citerne où une hauteur de 20 cm entre l'eau et le plafond permet de respirer, à passer une étroiture sous cascade, à entrer dans une baignoire et sortir par une courte apnée et un boyau semi noyé.

Et encore ...
Il est à noter que ces parcours se font à la frontale et que cela reste bien suffisant.

Aussi, si vous entendez un rire immense, une forte voix, un peu d'affolement, c'est que le Boulon n'est pas très loin.
Si vous le rencontrez il vous sortira son arme secrète et vous serez numérisés.

D'ailleurs, toutes les photographies de cette page viennent de lui. Un grand merci !

Le bar
Il est temps maintenant de nous rafraîchir, de retrouver Marie-Cécile et Damien.
L'endroit est convivial et chauffé. Bonne buvette et très bons pain-saucisses.

Le stand Spéléoroc est présent avec pas mal de matériel.

Nous pouvons suivre sur une télévision la sortie des spéléos sortant de passage en apnée.
Nous avons même l'occasion de voir les images d'un jeune homme se déplaçant avec une Webcam accrochée au casque.

Photo : Didier Sauvage (Les Suspendus)
Récit : Philippe Nägele

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